Collectivités du Nunavik
Consultez cette section pour obtenir un aperçu historique de chaque collectivité ( emplacement géographique, démographie, attractions touristiques, attractions naturelles, etc.). Pour en savoir plus sur les collectivités du Nunavik, communiquez avec Tourisme Nunavik.
Kuujjuaq (Québec) Canada
J0M 1C0 1 888 594-3424 info@nunavik-tourism.com Visiter le site Web
Akulivik
Akulivik (en inuktitut : ᐊᑯᓕᕕᒃ) (642 habitants en 2021) est un village inuit du Nunavik dans le nord du Québec, au Canada. Il est situé sur une péninsule qui s’avance au sud-ouest dans la baie d’Hudson, en face de l’île Smith, au Nunavut (Qikiqtarjuaq). Akulivik se situe à 1 850 km au nord de Montréal.
Akulivik, qui signifie « branche centrale d’un kakivak » dans le dialecte inuktitut du Nunavik, tire son nom de la géographie environnante. L’emplacement sur une péninsule entre deux baies rappelle la forme d’un kakivak, un harpon inuit traditionnel en forme de trident utilisé pour la pêche.
Les services téléphoniques et Internet y sont assurés par satellite. Il n’y a pas d’hôpital, mais une clinique dotée d’infirmières dispense des soins non intensifs; des ambulances aériennes sont également disponibles. Le maintien de l’ordre est assuré par le Service de police du Nunavik [5].
Akulivik a été constituée en collectivité en 1976. Les Inuits vivent dans la région depuis des milliers d’années. En 1610, l’explorateur Henry Hudson est passé devant l’île de Qikirtajuaq près de l’actuel Akulivik.
En 1922, la Compagnie de la Baie d’Hudson a établi un poste de traite sur le site du village actuel. L’avant-poste a été déplacé sur l’île de Qikirtajuaq en 1926. Entre 1922 et 1955, la zone où se trouve aujourd’hui Akulivik était le camp d’été des Inuits qui se rassemblaient autour du poste de traite. Le poste est fermé en1952, obligeant les familles à déménager à Puvirnituq, à 100 km au sud.
En 1973, une famille est revenue dans la zone. L’année suivante, beaucoup d’autres ont suivi et ensemble elles ont construit le village d’Akulivik [citation nécessaire].
Le 11 juin 2017, un résident nommé Illutak Anautak a pénétré par effraction dans trois maisons et a poignardé cinq personnes, en tuant trois et en blessant gravement deux, dont un enfant de 10 ans. Anautak a été abattu par la police alors qu’il tentait de s’introduire par effraction dans une quatrième maison. Ses motivations n’étaient pas claires [6] [7].
La Commission scolaire Kativik exploite l’école Tukisiniarvik [8].
L’école Tukisiniarvik compte 167 élèves de la maternelle à la 5e secondaire (11e année) [9]. L’inuktitut demeure la langue dominante de la collectivité. Comme dans toutes les collectivités du Nunavik, l’inuktitut est également la langue d’enseignement à l’école jusqu’à la 3e année, les élèves doivent ensuite choisir l’anglais ou le français comme langue d’enseignement et continuer à étudier la langue inuktitut et la culture inuite en tant que matières distinctes [10].
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Akulivik
Groupe Facebook : AkulivikAupaluk
Aupaluk signifie « là où la terre est rouge » en inuktitut.
Aupaluk, la plus petite collectivité du Nunavik, est située sur la rive sud de la baie Hopes Advance, une crique dans la rive ouest de la baie d’Ungava. Il s’agit de la collectivité la moins peuplée du Nunavik, mais sa population augmente. On y comptait 195 habitants en 2011, contre 159 en 2001.
Aupaluk est situé à environ 150 km au nord de Kuujjuaq et 80 km au sud de Kangirsuk. Le village est construit sur la plus basse d’une série de terrasses naturelles à environ 45 m au-dessus du niveau de la mer. Le paysage environnant est assez plat et est idéal pour les randonnées pédestres. Le village offre une superbe vue sur la baie d’Ungava. Aupaluk tire son nom de la couleur rougeâtre de son sol ferrugineux que l’on retrouve dans la partie nord de la Fosse du Labrador, riche en gisements de fer. Il y avait même une activité minière dans la région à la fin des années 1950.
La Commission scolaire Kativik exploite l’école Tarsakallak [5], dont le bâtiment a été détruit dans un incendie le 15 mars 2014. À l’époque, l’école desservait un total de 54 élèves.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Aupaluk
Groupe Facebook : AupalummiutInukjuak
Inukjuak signifie « le géant » en inuktitut.
Inukjuak est situé sur la rive nord de la rivière Innuksuak, connue pour ses eaux turquoises et ses rapides tumultueux. Les nombreux sites archéologiques disséminés le long des méandres de la rivière témoignent de milliers d’années d’habitation. Le territoire autour d’Inukjuak est caractérisé par de petites collines et des espaces ouverts qui confèrent au paysage une « beauté silencieuse », selon les mots des Inuits locaux. De la toundra, on a une vue splendide sur le village, son petit port, les îles Hopewell et la baie d’Hudson. Au printemps, le déplacement des glaces entre ces îles et le continent par l’action des marées et des courants crée un champ spectaculaire d’immenses blocs de glace soulevés.
Inaccessible par la route, il faut emprunter le bateau en été pour s’y rendre ou la voie aérienne toute l’année grâce à l’aéroport d’Inukjuak.
Le maintien de l’ordre est assuré par le Service de police du Nunavik, qui compte un poste de police dans le village.
« Le géant » est la traduction littérale du mot Inukjuak, mais à l’origine, c’était Inurjuat, qui signifie « beaucoup de gens ». Autrefois, un Inuit descendait à la rivière d’Inukjuak pour aller chercher de l’eau. Sur place, la personne voyait de nombreux Inuits en kayak s’approcher de l’embouchure de la rivière, puis a crié à la collectivité : « Inurjuat! Inurjuat! » C’est de là que vient le nom de la collectivité.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Inukjuak
Groupe Facebook : InukjuamiutIvujivik
Ivujivik signifie « lieu où la glace s’accumule à cause des courants forts ».
Ivujivik est le village le plus septentrional de toutes les provinces canadiennes, bien qu’il existe des villages plus au nord dans les territoires. Sa population était de 412 habitants au moment du recensement canadien de 2021. Contrairement à la plupart des autres villages nordiques du Nunavik, aucune terre réservée inuite du même nom ne lui est associée.
Le maintien de l’ordre est assuré par le Service de police du Nunavik [5].
Le cap Wolstenholme est situé à 30 km au nord-est d’Ivujivik. Ses falaises balayées par les vents sont le lieu de nidification de l’une des plus grandes colonies de guillemots de Brünnich au monde. Au nord-ouest d’Ivujivik se trouvent les îles Nottingham et Salisbury avec leurs impressionnantes populations de morses.
Divers peuples, dont plus récemment les ancêtres nomades des Inuits, ont habité la côte et les îles de cette région depuis environ 4 000 ans, le phoque, le morse et le béluga étant leur principale source de nourriture. Ces animaux marins ont tendance à être abondants, car ces eaux constituent un passage migratoire entre la baie d’Hudson et le détroit d’Hudson. Les forts courants qui empêchent la mer de geler permettent également de chasser toute l’année. De plus, la myriade d’îles offrent de superbes abris à la sauvagine en été.
Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Ivujivik
Groupe Facebook : Ivujivik breaking newsKangiqsualujjuaq
Le nom « Kangiqsualujjuaq » (en inuktitut : ᑲᖏᖅᓱᐊᓗᔾᔪᐊᖅ) signifie « la très grande baie » en inuktitut.
Kangiqsualujjuaq est le village le plus à l’est du Nunavik, situé à environ 160 km au nord-est de Kuujjuaq. Il est situé à 25 km de la baie d’Ungava sur la rivière George, niché au fond d’une anse appelée Akilasakalluq. Les mouvements de marée remontent jusqu’au village en amont de sorte qu’à marée basse, l’eau se retire presque entièrement de l’anse. La vie estivale de Kangiqsualujjuamiut est donc intimement liée au rythme des marées. Le village lui-même se dresse à l’ombre d’un imposant affleurement de granit qui s’élève au nord de la baie. Malgré son emplacement septentrional , la vallée abritant le village est embellie par une végétation luxuriante. Dans les années 1960, le village exploite même une petite scierie d’épinette.
Sa population était de 956 habitants au moment du recensement canadien de 2021.
Le village se nommait initialement Fort Severight en l’honneur de John Severight, un homme de la North West Company qui dirigeait Fort Coulonge pendant que McLean s’y trouvait. Après son rétablissement, il a eu différents noms en raison de son emplacement : Fort George, George’s River [5], George River, George River Post et Fort George River. Il était aussi parfois connu sous le nom de Port-Nouveau-Québec.
Kangiqsualujjuaq est situé à 1 688 km (1 049 mi) au nord-est de Montréal. Entouré de montagnes, le village se trouve au milieu d’un cadre pittoresque et sa position élevée offre une vue imprenable sur la rivière George. Le village lui-même est aménagé selon un quadrillage sur un sol nivelé, avec deux routes non goudronnées menant à quelques kilomètres au-delà des crêtes des montagnes à chaque extrémité du village. Au milieu d’affleurements rocheux et de marqueurs de pierre (inukshuk), le paysage du village est parsemé de peuplements d’arbres rabougris et d’un couvre-sol prostré qui s’accroche de manière précaire au terrain granitique accidenté. Dans les zones basses, le sol est recouvert d’épais tapis de mousse et de lichen.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Kangiqsualujjuaq
Groupe Facebook : KangiqsualujjuaqmiutKangiqsujuaq
Kangiqsujuaq (en inuktitut : ᑲᖏᕐᓱᔪᐊᖅ) est un village nordique du Nunavik du Nord-du-Québec, au Canada. Sa population était de 837 habitants au moment du recensement canadien de 2021. La collectivité a également été connue sous le nom de Wakeham Bay. Le nom « Kangiqsujuaq » signifie « la grande baie » en inuktitut [5].
Le village est situé sur la péninsule d’Ungava, sur le cap du Prince-de-Galles dans le détroit d’Hudson. Il est desservi par le petit aéroport de Kangiqsujuaq.
En hiver, lorsque les marées sont extrêmement basses, les Inuits locaux descendent parfois sous la banquise mouvante pour ramasser des moules bleues. Ils font des trous dans la glace, puis marchent un court moment sur le fond marin exposé pour récolter cette nourriture. Cette façon risquée de ramasser les moules remonte à plusieurs générations [6].
Comme pour les autres villages de la région de Kativik, le maintien de l’ordre est assuré par le Service de police du Nunavik à Kangiqsujuaq [7].
Kangiqsujuaq est la collectivité la plus proche du site archéologique de Qajartalik, un site présentant des pétroglyphes créés par la culture dorsétienne [8]. En 2017, il a été annoncé que Qajartalik serait ajouté à la liste provisoire du Canada aux fins d’une nomination en vue d’une inscription sur la liste des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO [9].
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Kangiqsujuaq
Groupe Facebook : KangiqsualujjuaqmiutKangirsuk
Kangirsuk, qui signifie « la baie » en inuktitut, est situé sur la rive nord de la rivière Payne, à 13 km à l’intérieur des terres de la baie d’Ungava. Le village est situé entre une falaise rocheuse au nord et une grande colline rocheuse à l’ouest. Les nombreux lacs et rivières de la région sont bien connus pour leur omble chevalier et leur touladi. Les fortes marées de la rivière Payne en font un endroit extraordinaire pour récolter les moules. La richesse des environs de Kangirsuk est également impressionnante. Le village est flanqué de deux îles où de grandes colonies d’eiders nichent chaque année. Les femmes inuites récoltent le précieux duvet de ces oiseaux pour fabriquer les parkas chauds qui protègent les Kangirsumiut du froid mordant de l’hiver.
Au 11e siècle, les Vikings ont peut-être visité la région. Non loin du village sur l’île Pamiok, Thomas E. Lee, un archéologue de l’Université Laval, a découvert les fondations en pierre de ce qu’il a déterminé à l’époque comme étant une maison longue viking [4] [5]. Des fouilles archéologiques plus récentes ont permis d’établir que le site faisait partie de la culture dorsétienne [6]. Un autre site archéologique, Marteau de Thor, est situé sur la rive nord de la rivière Payne, à environ 25 km (16 mi) à l’ouest du village.
Les Inuits chassent et pêchent le long de la côte de la baie d’Ungava depuis des siècles. Un premier établissement européen permanent n’a eu lieu qu’en 1921 lorsque la société Revillon Frères y a installé un poste de traite [5], nommé la rivière Payne (aujourd’hui la rivière Arnaud) en mémoire de Frank F. Payne, qui a exploré la région pendant l’hiver 1885–1886 [7]. Quatre ans plus tard, une société rivale, soit la Compagnie de la Baie d’Hudson, y a installé également un poste [5]. Cependant, les Inuits sont restés nomades et n’ont utilisé le site que comme campement d’été en raison de l’abondance du gibier [7].
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Kangirsuk
Groupe Facebook : Kangirsuk Municipal services and informationsKuujjuaq
Kuujuaq signifie « grande rivière » en inuktitut.
Kuujjuaq est situé sur la rive ouest de la rivière Koksoak, à environ 50 km en amont de la baie d’Ungava, dans la forêt boréale. L’épinette noire et le mélèze poussent dans les vallées marécageuses autour du village. Le troupeau de caribous de la rivière George traverse la région en août et en septembre au cours de sa migration annuelle.
En 2016, Kuujjuaq comptait 2 743 habitants, ce qui en fait la plus grande collectivité du Nunavik. Anciennement connu sous le nom de Fort Chimo et d’autres noms, c’est un ancien avant-poste de la Compagnie de la Baie d’Hudson qui est devenu le plus grand village nordique de la région du Nunavik au Québec, Canada. C’est la capitale administrative de l’Administration régionale Kativik.
L’inuktitut est couramment utilisé et de nombreux aînés ne parlent que cette langue. Environ 90 % de la population est inuite; les personnes non inuites sont appelées Qallunaat.
L’hôpital du village dessert la population de la baie d’Ungava. Le village compte des hôtels, des restaurants, des magasins, des boutiques d’artisanat et une banque CIBC pourvue d’un guichet automatique ouvert 24 heures sur 24.
En été, on peut s’attendre à un soleil éclatant, du vent, de la pluie et éventuellement de la neige. Des sous-vêtements longs, une veste polaire, un bonnet tricoté, des lunettes de soleil polarisées, un insectifuge et des vêtements de protection sont indispensables. Les moustiques peuvent être particulièrement agaçants en été.
La neige peut arriver dès la mi-septembre. En hiver, les blizzards peuvent frapper en quelques heures seulement.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Kuujjuaq
Kuujjuarapik (Whapmagoostui)
Kuujjuarapik, ce qui signifie « petite grande rivière » en inuktitut, est le village nordique le plus méridional à l’embouchure de la Grande rivière de la Baleine sur la côte de la baie d’Hudson au Nunavik (Québec), Canada. Près de 1 000 personnes, majoritairement des Cris, vivent dans le village adjacent de Whapmagoostui. La collectivité n’est accessible que par avion par l’aéroport de Kuujjuarapik et par bateau à la fin de l’été. Le village inuit le plus proche est Umiujaq, à environ 160 km (99 mi) au nord-nord-est. Le maintien de l’ordre à Kuujjuaraapik est assuré par le Service de police du Nunavik, anciennement le Corps de police régional Kativik.
Comme la plupart des autres villages nordiques du Québec, il existe une terre réservée inuite du même nom, Kuujjuarapik. Cependant, contrairement à la plupart des autres terres réservées inuites, celle de Kuujjuarapik n’est pas adjacente à son village nordique éponyme; elle est plutôt située beaucoup plus au nord et borde en fait la terre réservée inuite d’Umiujaq.
Bien que les Inuits aient chassé et pêché le long de la côte de la baie d’Hudson bien avant l’arrivée des Européens, ce n’est qu’en 1820 qu’un poste de traite de la Compagnie de la Baie d’Hudson y a été construit [5], connu sous le nom de Great Whale River House, Great Whale River ou simplement Great Whale. Sur les cartes de 1851 et 1854, le poste s’appelait Whale River House et Whale House [8].
Des missions protestantes et catholiques s’y installent dans les années 1880. En 1895, une station météorologique est établie par le gouvernement fédéral. On commence à assurer des services médicaux et policiers dans la première moitié du 20e siècle [5], mais l’emplacement n’est pas colonisé de façon permanente et ne sert que de campement d’été. Le recensement officiel de 1901 dénombrait 216 habitants pour Great Whale River, notant tous les Inuits et leurs familles qui vivaient dans les environs et sont venus faire du commerce à Great Whale River au cours de plusieurs mois. Cependant, le recenseur a noté ceci au sujet de ce nombre officiel : « Je dois dire qu’il ne représente pas le tiers des Esquimaux, mais j’envoie autant de noms que j’ai pu obtenir » [9].
À la fin des années 1930, les Inuits ont abandonné leur mode de vie nomade et se sont installés dans le village. En 1940, l’armée américaine y a ouvert une base aérienne militaire en utilisant des travailleurs inuits et cris. En 1941, le poste de la Compagnie de la Baie d’Hudson a fermé ses portes. Après la Seconde Guerre mondiale en 1948, la base militaire est cédée au gouvernement canadien et en 1955, il commence à exploiter une station radar de la ligne Mid-Canada appelée Station Great Whale River de l’ARC [5]. Bien que la station radar n’ait pas été exploitée pendant longtemps et fermée en 1965, elle a établi le village de façon permanente.
En 1961, lorsque le gouvernement du Québec décida de donner des noms français aux localités nordiques, le nom « Great Whale River » fut remplacé par le nom « Grande-Baleine », lequel a été remplacé un an plus tard par « Poste-de-la-Baleine » [3]. Lorsque le village a été incorporé, il a officiellement adopté son nom actuel, un nom que les Inuits utilisaient déjà depuis un certain temps.
Bien que la cohabitation permanente des Inuits et des Cris à l’embouchure de la Grande rivière de la Baleine ne remonte qu’à 1950, les deux peuples autochtones se côtoyaient depuis très longtemps dans ce secteur, les Inuits près de la côte et les Cris plus à l’intérieur des terres.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Kuujjuarapik
Groupe Facebook : Kuujjuaraapik - Hudson Bay Great Whale River)Puvirnituq
Puvirnituq (en inuktitut : ᐳᕕᕐᓂᑐᖅ) est un village nordique du Nunavik situé sur la rivière Povungnituk près de son embouchure sur la baie d’Hudson dans le nord du Québec, Canada. Sa population était de 1 779 habitants au moment du recensement canadien de 2016 [4].
De tous les autres villages nordiques du Nunavik, seuls Ivujivik et Puvirnituq n’ont pas de terres réservées inuites du même nom qui leur sont associées.
Le nom signifie « endroit où il y a une odeur de viande avariée ». Ce nom inhabituel peut provenir de l’un ou l’autre de ces événements (qui se sont produits il y a longtemps) :
alors qu’il tentait de traverser la rivière Povungnituk, un troupeau de caribous a été emporté et s’est échoué sur le rivage près de l’emplacement actuel du village où les carcasses en décomposition ont commencé à dégager une puanteur;
une épidémie a tué la plupart des habitants de la région au point qu’il n’y avait pas assez de personnes pour enterrer les morts, laissant les corps exposés se décomposer et dégager une odeur putride.
Puvirnituq est la plaque tournante de l’aviation de la côte de la baie d’Hudson. L’aéroport de Puvirnituq gère des vols réguliers à destination et en provenance de toutes les autres collectivités côtières de la baie d’Hudson au Québec, de Montréal et d’Ottawa. Il n’est pas accessible par la route.
En 1921, la Compagnie de la Baie d’Hudson (CBH) a établi un poste de traite dans le village, connu sous le nom de Povungnituk et souvent abrégé par « Pov ». Cela a suscité l’établissement d’Inuits vivant dans la région. En 1951, la CBH ouvre un magasin général. La fermeture des magasins de la CBH dans d’autres villages voisins a entraîné un afflux d’Inuits à Puvirnituq.
Une mission catholique a été fondée en 1956, ce qui a encouragé les résidents à former l’Association des sculpteurs de Povungnituk deux ans plus tard. Elle est devenue plus tard l’Association coopérative de Povungnituk et a joué un rôle déterminant dans l’aide, le développement et la commercialisation de l’art inuit. Son succès a inspiré d’autres collectivités inuites à former des coopératives similaires, dont la plupart forment maintenant la Fédération des coopératives du Nord québécois. Leah Nuvalinga Qumaluk faisait partie des artistes qui travaillaient à la coopérative [6].
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Puvirnituq
Facebook Group: Puvirnituq sell/swap/tradeQuaqtaq
Le nom Quaqtaq signifie « ténia ». Selon le folklore local, le nom est dérivé d’un homme qui était venu dans la région pour chasser le béluga et a trouvé des parasites vivants dans ses excréments. Ses compagnons de chasse ont commencé à appeler l’endroit Quaqtaq.
Quaqtaq (en inuktitut : ᖁᐊᕐᑕᖅ) est un village nordique du Nunavik dans le nord du Québec, Canada. Sa population était de 403 habitants au moment du recensement canadien de 2016.
Le village est l’un des endroits habités les plus septentrionaux du Québec, situé sur la rive est de la baie Diana (Tuvaaluk en inuktitut), sur une péninsule qui s’avance dans le détroit d’Hudson à la rencontre de la baie d’Ungava [5].
Inaccessible par la route, Quaqtaq est desservi par son petit aéroport.
Des preuves archéologiques indiquent que des gens ont occupé le secteur autour de Quaqtaq pendant environ 3 500 ans. Les Thuléens, les ancêtres des Inuits d’aujourd’hui, sont arrivés vers 1 400 ou 1 500 après Jésus-Christ.
En 1947, une mission catholique romaine a ouvert ses portes à Quaqtaq. Le village actuel est établi après la fermeture en 1950 d’un poste de traite établi en 1927 à Iggiajaaq, à quelques kilomètres au sud-ouest. Après qu’une épidémie de rougeole a tué 11 adultes en 1952, le gouvernement canadien a commencé à fournir des services de base à la collectivité. Un poste de soins infirmiers a été construit en 1963. Dans les années 1960, le gouvernement du Québec ouvre un magasin et un bureau de poste pourvu d’un radiotéléphone. En 1974, le magasin devient une coopérative et en 1978, Quaqtaq devient légalement un village nordique.
Source:https://en.wikipedia.org/wiki/Quaqtaq
Facebook Group : QuartamiutSalluit
Salluit signifie « les maigres » en inuktitut, en référence à une époque où les habitants de la région risquaient de mourir de faim en raison du manque d’animaux sauvages.
Salluit (en inuktitut : ᓴᓪᓗᐃᑦ, « les maigres ») [6] est la deuxième collectivité inuite la plus septentrionale du Québec, au Canada, située sur Sugluk Inlet près du détroit d’Hudson. Il était autrefois connu sous le nom de Sugluk. Sa population était de 1 483 habitants au moment du recensement canadien de 2016, 1 075 habitants vivant dans le centre de population [3] [4]. Inaccessible par la route, il faut emprunter la voie aérienne à l’aéroport de Salluit.
En 1925, un commerçant indépendant ouvre un poste de traite à l’emplacement actuel de Salluit. Pour ne pas être en reste, la Compagnie de la Baie d’Hudson (CBH) a rapidement établi son propre poste sur la rive éloignée de Sugluk Inlet, mais l’a déplacé peu après dans la baie Déception, à environ 53,5 km à l’est.
En 1930, la CBH construit un magasin dans l’actuel Salluit et ferme son poste à Baie Déception en 1932. L’âge d’or de la traite des fourrures a pris fin vers 1936 lorsque le prix des peaux s’est effondré.
En 1930, une mission catholique est établie, laquelle ferme une vingtaine d’années plus tard, mais est suivie d’une mission anglicane en 1955. Le gouvernement du Canada a ouvert une école de jour en 1957. Au fur et à mesure que les services publics devenaient disponibles, les Inuits se sont installés autour du petit village.
Les premières maisons ont été construites en 1959, et dix ans plus tard, un magasin coopératif a été créé par ses habitants. Salluit est devenue légalement une municipalité en 1979.
La Commission scolaire Kativik exploite deux écoles à Salluit, soit l’école primaire Pigiurvik et l’école secondaire Ikusik. Les élèves fréquentent l’école Pigiurvik de la 1re à la 5e année et l’école Ikusik de la 6e année à la 5e secondaire.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Salluit
Tasiujaq
Tasiujaq signifie « qui ressemble à un lac » en inuktitut.
Sa population était de 303 habitants au moment du recensement canadien de 2011.
Le village a été construit sur les rives du lac Leaf à la tête de Deep Harbour et se trouve à quelques kilomètres au nord de la limite des arbres, là où la toundra arbustive cède finalement la place à la toundra arctique. Tasiujaq désigne en fait l’ensemble du bassin Leaf : lac Leaf, passage Leaf et baie Leaf. Le bassin Leaf est réputé pour ses marées hautes, qui dépassent régulièrement les 15 mètres.
Le substrat rocheux sous Tasiujaq est constitué de formations sédimentaires et métamorphiques, principalement de grès, d’ardoise, de grauwacke et d’argilite. Du minerai de fer, de la dolomie et des roches mafiques se trouvent à proximité [5].
La région est très riche en mammifères marins (phoque et béluga), en poissons (omble chevalier, saumon atlantique, truite), en canards (notamment l’eider) et en de nombreux oiseaux de mer. De plus, près de 1 000 bœufs musqués parcourent les environs. Des faucons gerfauts et des faucons pèlerins nichent couramment sur les îles du bassin Leaf et les falaises environnantes.
En 1966, alors que le développement du village était sur le point de commencer, les familles inuites qui devaient être relogées étaient divisées quant à l’emplacement de leur futur village. Il fallait choisir entre un site connu sous le nom de Qaamanialuk Paanga et l’emplacement des anciens postes de traite. Qaamanialuk Paanga a finalement été choisi, car il était facilement accessible par les bateaux utilisés pour la chasse et la pêche d’été, la rivière Finger à proximité fournissait l’eau potable nécessaire et il y avait de la place pour construire une piste d’atterrissage.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Tasiujaq
Umiujaq
Umiujaq signifie « qui ressemble à un bateau » en inuktitut.
Situé à environ 160 km au nord de Kuujjuarapik, près de la rive est de la baie d’Hudson, Umiujaq a été fondée en 1986. À la lumière du projet hydroélectrique La Grande et du projet hydroélectrique Grande-Baleine, les Inuits ont négocié une clause dans la CBJNQ de 1975 qui prévoyait la relocalisation des Inuits de Kuujjuarapik à Richmond Gulf.
En 1982, par référendum, ils ont choisi de créer une nouvelle collectivité où ils pourraient préserver leur mode de vie traditionnel dans une zone où le poisson et le gibier n’étaient pas menacés. Après de nombreuses études archéologiques, écologiques et d’aménagement du territoire, la construction du petit village d’Umiujaq débute à l’été 1985 et se termine en décembre 1986. Pendant la construction, les Inuits de Kuujjuarapik, qui avaient décidé de déménager à Umiujaq, ont vécu dans des tentes dans le secteur de leur future collectivité.
Sa population était de 442 habitants au moment du recensement canadien de 2016.
Umiujaq est la collectivité la plus proche du parc national Tursujuq, qui a été officiellement inauguré le 18 juillet 2013 et couvre 26 106,7 km2(10 079,9 milles carrés) [4]. Le siège du parc est situé dans le village, à partir duquel le parc est accessible par une route non goudronnée.
Umiujaq, est situé au pied d’une colline ressemblant à un umiaq renversé, un bateau traditionnel inuit en peau de morse. Le village est situé à 15 km à l’ouest du lac Guillaume-Delisle (golfe de Richmond) ou Tasiujaq en inuktitut (signifiant « qui ressemble à un lac »), une immense baie intérieure qui se joint à la baie d’Hudson par un ravin rocheux. Inaccessible par la route, Umiujaq est desservi par son petit aéroport.
Source : Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Umiujaq
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